L’année 2020 d’un cabinet de traduction juridique parisien en chiffres

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Contre toute attente, l’année 2020 a été une année de croissance (+25%) pour TransLex. Retour chiffré sur cette année surprenante à plus d’un titre !

 

 

I. Une clientèle homogène

Nos clients, ceux sans qui nous ne ferions rien...ou nous ferions autre chose ! Pas d’évolution majeure les concernant cette année, puisqu’en 2020, ils ont été une centaine : à 21% les directions juridiques de multinationales et à 70% des cabinets d’avocats (internationaux pour 75% d’entre eux), ces derniers nous mandant le plus souvent pour le compte de leurs propres clients. En France, nos clients sont avant tout basés à Paris et, à l’étranger, à Londres, Bruxelles et au Luxembourg.

 

Si nous recevons également de plus en plus de demandes de particuliers pour des documents personnels (environ 9% des demandes, pour des passeports, permis de conduire, actes de naissance, etc.), sans doute grâce à un meilleur référencement naturel de notre site Internet, nous n’y donnons pas suite : elles ne tirent tout simplement pas partie des compétences pointues que nous mobilisons.

 

 

Près de 16% des demandes qui nous sont parvenues proviennent de nouveaux clients sur recommandation de clients récurrents, tandis que 67% émanent de ces derniers. Cela traduit une réalité tangible du secteur, qui fait du bouche à oreille le meilleur vecteur de nouvelles affaires. C’est d’autant plus heureux que nous n’avons  entrepris aucune démarche commerciale cette année et que les demandes spontanées issues des moteurs de recherche que nous recevons sont rares et quasiment jamais confirmées (élasticité-prix extrême peu compatible avec notre positionnement haut de gamme).

 

 

II. Taxonomie des demandes

A. Par discipline

Au service des professionnels du droit, nous traitons essentiellement des documents juridiques. Si le droit des sociétés (M&A, PE, etc.) reste notre coeur de métier (33% de notre activité), nous sommes également intervenus de manière significative en droit social (17%), en droit commercial (15%), en droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies (14%) et, c’est une première, en arbitrage (13% ; proportion moindre jusqu’à 2019).

Il nous arrive aussi de recevoir des documents non juridiques (8%, cette année) dans le cadre des dossiers qui nous sont confiés (pièces dans le cadre de contentieux, comptes sociaux, etc.), nous acceptons de les traiter au cas par cas selon notre capacité à le faire. Nous ne saurions tout bien traiter !

 

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B. Par jour de la semaine et créneau horaire

Curieusement, les demandes qui nous ont été soumises ont été presque équitablement réparties par jour ouvré (entre 19,4% et 22,2% du lundi au jeudi) à l’exception du vendredi (13,2%) et sont exceptionnelles le weekend (1,8% le samedi et 1,4% le dimanche).

 

 

Quant à la répartition par créneau horaire, la plage 14h-20h a été la plus active, puisqu’on dénombre 27,6% des demandes entre 8h et midi, 7,6% entre 12h et 14h, 34,9% entre 14h et 18h, 18,5% entre 18h-20h, 9,1% entre 20h et minuit, et 2,3% entre minuit et 8h.

 

Ces chiffres tranchent avec la tendance des exercices précédents, pour lesquels les fins de semaine et débuts de soirées étaient particulièrement chargés. Faut-il y voir l’influence nouvelle du télétravail, d’un meilleur équilibre avec la vie privée à rebours de ce que l’on peut lire dans la presse ? Nous ne pouvons y répondre faute de données. En tout état de cause, cette évolution n’est pas de nature à remettre en cause notre disponibilité 24/7/365 car, si les demandes nous sont surtout parvenues pendant les horaires de bureau, l’urgence du traitement des dossiers reste de mise dans près de 75% des cas.

 

C. Par envergure

On observe que si les projets les moins volumineux sont légèrement plus nombreux (17,2% de l’ensemble des projets sont inférieurs à 1.000€, leur proportion décroissant linéairement jusqu’à 10.000€ pour chuter à 6,2% au delà de 20.000€), ils sont aussi nettement plus souvent confirmés (les devis inférieurs à 1.000€ le sont à 77,8% alors que la moyenne s’établit à 42% au-delà de 5.000€). 

 

 

Ne sachant malheureusement pas dans quelle mesure les projets non confirmés sont abandonnés ou confiés à des prestataires moins-disants, il nous est difficile de tirer des enseignements précis de ces données. Pour autant, de tous les devis que nous avons émis, seuls 52% ont été confirmés. Ces chiffres, plutôt stables d’une année sur l’autre, témoignent de nos choix en termes de positionnement (haut de gamme, tarification en conséquence) et de services proposés (disciplines et langues couvertes restreintes, service exclusif d’une clientèle professionnelle).

 

Fait notable : nous avons connu cette année notre projet le plus complexe, représentant environ 2.000 heures travaillées sur près d’un mois (!), à travers 3 combinaisons de langues et autant de créneaux horaires. Un véritable défi linguistique et logistique !

 

D. Par pair de langues

Aucune surprise à ce niveau compte tenu de notre clientèle, expertise et implantation géographique. Le français et l’anglais dominent notre activité avec constance : 37% de traductions du français vers l’anglais représentent et 36% de l’anglais vers le français. Les langues les plus courantes, à la suite, sont l’espagnol, l’allemand, l’italien et, loin derrière, le chinois. Quant au projet combinant le plus de langues cette année, il s’agissait de documents relatifs au RGPD à traduire en 14 langues !

 

 

III. Nos intervenants

Côté traduction, nous avons mobilisé près de 50 intervenants différents sur l’année et jusqu’à 20 personnes sur une seule mission (évoquée plus haut). Notre garde rapprochée, constituée d’une demi-douzaine de nos collaborateurs historiques, qui se reconnaîtront et que nous ne remercierons jamais assez, a pourvu deux tiers de nos besoins. C’est un luxe que nous apprécions particulièrement compte tenu de la rareté extrême des compétences que nous recherchons, et le garant de la constance de nos prestations.

 

Quant aux demandes de référencements de nouveaux traducteurs (personnalisées, excluant le SPAM), nous en avons reçu une bonne cinquantaine et, après test, en avons retenu seulement deux avec lesquels nous espérons collaborer sur la durée. Cela peut surprendre mais ce chiffre est plutôt bon : certaines années, nous n’en retenons aucun. Nous abordons donc 2021 remplis d’espoir !

 

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Nous souhaitons tout particulièrement remercier les avocats et le personnel d’August Debouzy, Bredin Prat, DLA Piper, Gibson Dunn, Rothschild & Co, White & Case, Quinn Emanuel, Latham & Watkins, Kirkland & Ellis et Uber qui nous ont à nouveau fait confiance et présenté des défis tout au long de l’année 2020.

Last modified on jeudi, 07 janvier 2021 17:16
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